Week-end au fil de
l'eau 26 et 27 août 2005
Changements climatiques:
quel avenir pour Crans-Montana?
Changements
climatiques, neige qui peine à blanchir les pistes
durant toute la saison d'hiver, canicules qui attirent
les gens à la montagne mais à qui il faut proposer une
palette de loisirs... Existe-t-il des activités
complémentaires aux sports de glisse que Crans-Montana
pourrait développer? L'aqualoisirs en est-elle une?
Voici quelques pistes qui seront abordées lors du
désormais traditionnel Week-end de l'eau organisé le 26 août, autour du thème
des changements climatiques et des offres liées à l'eau.
Au programme aussi, une conférence du Dr F.-D. Vuataz
qui nous dira que la chaleur de la terre, c'est aussi
une énergie disponible ici et maintenant, pour le
chauffage comme pour le thermalisme.
Les régions alpines
connaissent des changements climatiques. On parle de
plus en plus du réchauffement du climat; le régime des
précipitations change également. Si le bilan annuel des
précipitations ne se modifie guère, on enregistre
davantage de précipitation intenses, et une augmentation
de la sécheresse. En basse altitude, la neige diminue.
Et ces tendances vont en augmentant, ce qui n'est pas
sans conséquences pour l'économie touristique de la
région de Crans-Montana.
Quels sont les effets de
ces changements climatiques, quelles réponses peut-on
apporter pour conserver l'atout touristique de la
région?
Les eaux thermales
sont-elles une solution pour répondre à l'attente des
touristiques qui ne peuvent pas forcément skier tous les
jours de l'hiver? L'exemple des Bains de Saillon viendra
apporter des éléments à la discussion.
Et puis qu'en est-il de
l'évolution de l'ensoleillement qui a fait la réputation
du Valais central et de Crans-Montana, quelles sont les
conséquences des changements climatiques pour une autre
branche de l'économie, l'hydroélectricité? Autant de
questions qui seront abordées au fil des conférences et
qui nourriront le débat.
La Terre, source
d'énergie
La menace de changement
climatique au niveau planétaire et les risques pesant
sur la sécurité énergétique contraindront notre
continent à changer radicalement de politique en la
matière et à diversifier ses sources d'approvisionnement
en faisant de plus en plus appel aux énergies
renouvelables. Du côté du consommateur, le prix du
chauffage au mazout augmente de façon pénible pour nos
porte-monnaie, nous faisant choisir d'autres solutions,
notamment du côté de la géothermie.
L’utilisation directe de
la chaleur souterraine, notamment pour le chauffage et
pour le thermalisme, s’est développée depuis l'Antiquité
et concerne maintenant 70 pays. C’est en 1904 que la
géothermie industrielle a démarré avec la production
d’électricité en Toscane. A partir des années 1960, des
centrales électriques géothermiques voient le jour
progressivement dans 24 pays. En Suisse, les sondes
géothermiques verticales pour le chauffage de villas
familiales connaissent un fort engouement, avec plus de
35'000 installations à ce jour. Les champs de sondes
géothermiques réalisés pour le chauffage et le
refroidissement de bâtiments de grande taille se mettent
en place avec succès. Dans un avenir proche, des
centrales de production couplée d’électricité et de
chaleur utiliseront des ressources géothermiques à
grande profondeur. Le Dr François-D. Vuataz, directeur
du Centre de recherche en géothermie à Neuchâtel,
viendra parler de la chaleur de la Terre, une énergie
disponible ici et maintenant.
L'entrée aux conférences
est libre.
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