Sans
herbe, pas de bétail.
Sans vaches, pas d'hommes", disait le proverbe.
C'est
ainsi que, dès la fin du
néolithique (env.
3000 ans
avant JC), les
hommes se sont
déplacés en
fonction de la
croissance du précieux
végétal.
En
Valais, comme en Lombardie et dans le sud de la France,
les agriculteurs
vivaient au rythme des allers et retours entre les
alpages et la
plaine. Notamment entre la cave de Colombire et le village de Miège.
90
% sur Mollens
C'est
ce chemin de la transhumance entre le haut plateau et
la plaine que les
responsables
du projet PAES (plan
d'action
environnement et
santé) veulent faire découvrir au public
d'ici et d'ailleurs.
L'idée est
partie du village de
Mollens.
Son
président Stéphane Pont
rêvait d'une grange
transformée en musée de la transhumance. Le projet s'est mué en
plus grand et plus
beau. Le
président de
Mollens est d'ailleurs maintenant le moteur du
groupe de travail
qui se penche
sur ce chemin de la
transhumance. 90 du chemin passera
par sa commune.
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Dix
kilomètres
Le
bureau Arc Alpin àSion, dirigé par Thomas Ammann a été
mandaté pour faire
des propositions. Des géographes et autres ingénieurs en génie rural
d'Arc Alpin ont réfléchi
à
l'aménagement et à
la mise en
valeur de l'espace
rural disponible, en l'occurrence les dix
kilomètres qui
relient les caves
de Colombire au
village de
Miège. «Si nous
n'entretenons
pas ce
patrimoine, nous allons
le perdre, analyse
Thomas Ammann. Ce que nous souhaitons,
c'est de montrer au
public
quelle ingéniosité
ont développée les paysans d'il y a un siècle dans l'exploitation des
terres.» Le chemin de ta transhumance se parcourra plutôt de
haut en bas. La
pente est très
raide (1200 mètres
de dénivellation). Le marcheur mettra
une heure et demie
pour visiter, dans l'ordre, les alpages,
les mayens et le
vignoble.
Ouvert
au début de l'été
Les responsables du
chemin de
la transhumance prévoient
son
ouverture au public
au début
de l'été prochain.
Tout ne sera pas prêt, mais les principales brochures
explicatives seront
imprimées, les
navettes de bus
pour Colombire
organisées et
les panneaux
explicatifs (discrets) posés le long du chemin.
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De
cette réalisation unique
dans tout l'arc
alpin, les responsables espèrent des retombées directes et indirectes
après quatre
ans.
Dans
la foulée, le PAES espère entraîner
avec lui des
agriculteurs, qui
pourraient, par
exemple, exploiter les terres sur le chemin
et vendre
directement leurs
produits.
Avec
cette nouveauté,
les touristes découvriront
les
promenades «verticales»
(de la
montagne à la
plaine), après
avoir connu les
promenades
«horizontales»
(sur les montagnes
Sonia Matter |