Haute-Savoie,
Crans-Montana, Oberstdorf:
volonté commune de maîtriser le trafic motorisé
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Commentaire
de H. Heinzmann sur la visite à Oberstord Article
paru dans Le Nouvelliste à l'occasion de la visite de la délégation
française à Crans-Montana
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A
l'occasion de la visite des délégués de la Vallée d'Aulps à
Crans-Montana, ceux-ci ont invité un membre du PAES à prendre part à
leur déplacement en Bavière pour visiter une station qui a introduit
avec succès un régime de zones à priorité piétonne. |
Avant tout, il convient de souligner le caractère chaleureux de l'accueil réservé au soussigné par la délégation de la Haute-Savoie et l'intérêt marqué qu'elle a manifesté à l'égard de la démarche PAES et de la politique de CMT.
Tout au long du voyage, j'ai pu déceler beaucoup de points communs en ce qui
concerne la volonté des uns et des autres de gérer et de maîtriser le trafic motorisé dans le respect d'un environnement sain, du bien-être de la population résidante et touristique ainsi que des intérêts légitimes - parfois contradictoires - des différents acteurs.
Une
quarantaine de personnes composaient la délégation française
venue à Crans-Montana pour découvrir le PAES et son volet
mobilité. |
Paul
- Albert Clivaz, président de la commune de Randogne, a affirmé
que le processus du PAES se faisait de mieux en mieux
connaître par les habitants de Crans-Montana et de la région
environnante. Il s'est déclaré très optimiste quant au succès
du PAES d'ici 2006. |
Visite à Obertsdorf
(Bavière)
La station bavaroise d'Oberstdorf est située a 820 m d'altitude dans une vaste plaine à l'entrée d'une série de vallées (l'une d'elle étant l'exclave autrichienne du Kleinwalsertal peuplée partiellement d'émigrés du Haut-Valais!) dont les montagnes culminent à 2 500 m (env. 10 000 résidants permanents, quelque 18 000 lits d'hôtel et de pension générant, bon an, mal an, près de 400'000 clients
et 3 400 000 de nuitées, la saison s'étendant sur onze mois). La station vit depuis de nombreuse années avec succès un régime étendu de zones à priorité piétonne englobant pratiquement toute l'agglomération urbaine. Ce dispositif garantit l'accès
aux places de parc dont disposent les hôtels, pensions et autres propriétaires privés, y compris pour les cars de touristes, ainsi qu'aux parkings des remontées mécaniques situées dans les vallées, par des routes de détournement en périphérie de l'agglomération. L'accès au centre-ville est aussi permis au bus locaux et régionaux (qui sont payants, avec des réductions substantielles pour les hôtes des hôtels et des pensions), aux services d'urgence et municipaux, aux taxis et à d'autres ayants droit encore.
La mise en place d'un système étendu de zones à priorité piétonne à Oberstdorf et les restrictions de circulation dans les vallées latérales semblent recueillir une large approbation et surtout être profitable à tous les acteurs de la station. A noter qu'Oberstdorf - qui pratique une politique volontariste de limitation de son développement - s'emploie à instaurer un système intégré de gestion de l'économie touristique (carte d'hôte à puces saisissant l'ensemble des prestations touristiques et des données statistiques nécessaires d'une grande partie de la région d'Allgäu).
Dans la phase de concrétisation de notre programme à long terme de
Mobilité pour tous, il s'agira bien entendu aussi de tirer profit des expériences idoines des stations de la Haute-Savoie dont les responsables sont acquis à l'idée de la recherche de de solutions durables et globales (plan directeur du développement
touristique et sauvegarde de patrimoine bâti d'hier et d'aujourdhui notamment).
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PAES
Crans-Montana
Hildebert Heinzmann
octobre 2002
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Crans-Montana:
un exemple?
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Article
paru dans le Nouvelliste,
7 octobre 2002, par Patrick de Morlan
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Sur
le Haut-Plateau, les élus de la Haute-Savoie s’intéressent au projet
du Plan d’action environnement et santé sur la mobilité.
L’occasion de faire le point.
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Situations assez semblables
Le conseiller général de Haute-Savoie, Denis Bouchet, estimait à l’issue de cette journée de travail avec le groupe «Mobilité pour tous» que les échanges avaient été productifs et que la situation de stations comme Morzine ou Les Gets n’est pas très différente de celle que connaît Crans-Montana. «Lors des grands flux du samedi et pendant les périodes de pointe, nous connaissons aussi des situations d’engorgement, voire de blocage. Peut-être moins conséquentes qu’à Crans-Montana mais assez importantes pour nous amener à chercher des solutions.
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La
topographie est assez semblable, stations dans la partie haute et
villages plus traditionnels dans le bas. L’une de nos grandes craintes
est que les villages du bas deviennent des villages-dortoirs pour des
gens qui vont travailler en haut, et restent en marge du développement.
Il faut trouver le moyen de développer l’ensemble du territoire et
donc la mobilité. C’est notre raison d’être ici. Comme la culture
des valaisans et des savoyards est assez proche, nous avons eu des
échanges intéressants et trouvé de bonnes idées.»
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Photo
P. de Morlan pour Le Nouvelliste: Hildebert Heinzmann (à gauche) et Denis Bouchet, conseiller général de Haute-Savoie, échangent leurs points de vue. |
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