Résidences principales

Crans-Montana veut attirer des habitants à l’année en station !

Crans-Montana organise un travail de grande envergure pour se donner les moyens de mieux connaître ses habitants et proposer des solutions de dynamisation de la résidence principale. Focus sur ce qui a été réalisé et ambitions de l’Association des Communes de Crans-Montana pour 2015.

 

«Il faut arrêter l’hémorragie», lâche comme un cri du cœur, le Président du groupe de travail «résidences principales», Jérémie Rey, qui s’est constitué en octobre 2013. Avec plus de 200 élèves perdus depuis 2003, cet enseignant engagé et conseiller communal à Chermignon (ancien député) a souhaité impulser une réflexion à l’époque avant-gardiste sur la résidence principale. A l’heure ou le Valais ne pensait qu’à résoudre les problèmes posés par la Lex Weber, à Crans-Montana, on se préoccupait de l’évolution de son centre de station et de son attractivité «4 saisons», nécessaire pour relancer l’économie locale.

Un problème sérieux

L’Association des communes de Crans-Montana a décidé de prendre au sérieux cette problématique en initiant d’abord une phase de diagnostic socio-économique réalisée auprès de 2 communes (Montana et Randogne) et afin de s’assurer de la faisabilité d’un tel travail. Accompagné par le bureau conseil Pacte3F, spécialisé en planification territoriale et touristique, le groupe de travail se compose d’élus, de techniciens communaux, de représentants de la branche hébergement ainsi que des Arts et Métiers. Très vite, le groupe a travaillé à la définition de «l’image mentale» souhaitée de la station à l’horizon 2030.

Un projet en plusieurs étapes

Si la récolte des données «utiles et fiables» a été laborieuse, les résultats de la phase test est concluant et permet non pas de dresser un portrait socio-économique complet, mais de prendre acte de la nécessité de poursuivre le travail d’une part auprès des 4 autres communes, et d’autre part de sonder les habitants, à qui l’ACCM souhaite aujourd’hui donner la possibilité de dire ce qu’ils recherchent en priorité pour leur lieu résidentiel. Plus qu’un complément qualitatif, cette enquête sur les choix résidentiels qui est lancée début octobre et jusqu’à la fin du mois, permettra de mieux comprendre les attentes, habitudes et motivations des habitants de l’ensemble des 6 communes.

Un sondage de grande envergure

Sondage en ligne, campagne d’affichage, questionnaires disponibles dans les offices communaux, informations via le web et les réseaux sociaux, le groupe de travail souhaite mettre toutes les chances de son côté pour obtenir le plus de réponses possibles et ainsi compléter son analyse socio-économique, et ainsi définir les mesures les plus adaptées à la situation de son territoire. Si cela ne suffit pas, des campagnes de sondage téléphonique et des conférences auprès des parents d’élèves seront organisées. Le groupe de travail a tout prévu, jusqu’à organiser un concours attractif pour récompenser les habitants de leur participation. Dynamique et confiant, le groupe de travail, mené avec professionnalisme par Anne Sophie Fioretto, ambitionne de mettre en œuvre dès 2015 les premières mesures concrètes, intégrées à une politique globale de l’hébergement sur le Haut-Plateau.